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Comme l'affirmait un slogan des années 80 de la Prévention
routière : la vue, c'est la vie. Par cette formule, il faut
entendre que la vue remplit une fonction importante chez l'être
humain.
Ainsi, un enfant acquiert 80 % de ses connaissances scolaires par
la vue.
La réalité montre que les élèves qui
rencontrent des difficultés de lecture ont dans la moitié
des cas des problèmes de vue.
Cette primauté de la vue n'est pas démentie par notre
mode de vie contemporain. Certaines statistiques montrent que 20
% des accidents du travail seraient dûs à une mauvaise
vision. Une étude récente va dans le même sens
en constatant des écarts de productivité de 50 % entre
un bon et un mal voyant.
En outre, notre vie quotidienne nous démontre tous les jours
l'importance de la vue : des activités de loisirs (lecture,
cinéma, télévision) professionnelles (travail
sur ordinateur) ou encore les transports utilisent les yeux.
D'où l'importance d'une correction efficace des défauts
visuels par des moyens appropriés (lunettes, lentilles ou
chirurgie).
L'objet de cette étude n'est pas de faire un cours accéléré
d'optique, mais de permettre au consommateur de décoder un
langage technique afin d'effectuer son acte d'achat en toute connaissance
de cause.
En effet, lorsqu'un client achète un produit manufacturé,
une étiquette, voire parfois une certification, l'informe
sur certaines qualités du produit. En ce qui concerne les
verres de lunettes, il n'existe aucun moyen pour le consommateur
d'identifier le niveau de qualité de son verre, si ce n'est
la correction effective de son défaut visuel.
L'achat de lunettes se caractérise par deux éléments.
D'un côté, les verres correcteurs remplissent une fonction
médicale. Il s'agit de corriger un défaut de la vision.
De l'autre, les montures, évidemment indispensables, ont
une forte valeur esthétique, propre à chaque individu.
Cette dualité, en terme de produit, caractérise également
le marché de l'optique lunetterie. Destiné à
corriger une affection physique, il appartient d'abord au secteur
médical. Il relève ensuite, pour la fixation des prix,
des règles normales du marché.
En outre, l'apparition de nouveaux distributeurs, tels que les
centrales d'achats, ont conduit les opticiens à modifier
leur pratique professionnelle, passant ainsi du rôle de technicien
à celui de commercial.
Cette évolution répond à l'attente du consommateur.
Poussé par une prise en charge symbolique de la Sécurité
Sociale, il recherche le meilleur prix.
Il est possible de s'interroger sur le fait que certaines populations
à faibles revenus n'auraient pas concrétisé
leur acte d'achat sans l'existence de ces opticiens discounters.
Encore faut-il que ces prix soient réellement bas.
Chez les opticiens, comme dans tous les commerces, l'affichage
des prix est obligatoire. Si l'information sur le prix des montures
ne semblent pas poser de problèmes, les tarifs applicables
aux verres correcteurs sont plus délicats.
Le verre étant, en principe, un produit sur mesure, l'opticien
lui-même n'en connaîtra le prix final qu'à la
fin de sa vente. Comment certains distributeurs peuvent-ils proposer
des forfaits verres et montures ?
Le consommateur a-t-il les moyens de vérifier la qualité
des verres vendus ?
Un prix bas est-il synonyme de verres de moindre qualité
? A l'inverse, la qualité exige-t-elle de payer le prix fort
?
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