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Un français sur deux a normalement besoin d'une correction
de la vue.
Les troubles de la vue sont, après les problèmes dentaires,
les affections les plus courantes. Or, dans le classement des niveaux
de remboursement effectués par la Sécurité
Sociale, ces deux maux font partie des risques les plus mal couverts.
En conséquence, les français qui auraient besoin
d'une correction visuelle ne sont pas tous équipés.
Ainsi, 90 % des gens ont besoin de lunettes à 50 ans. Aujourd'hui,
le taux de porteurs est de 74 % chez les plus de 50 ans et de 88
% chez les plus de 60 ans.
Pourtant, le marché de l'optique médicale est un
secteur économique important : 25 millions de porteurs de
lunettes ou de lentilles de contact peuvent s'adresser aux quelques
7 000 points de vente qui réalisent un chiffre d'affaires
annuel estimé à 14 milliards de francs.
En outre, ce marché est structurellement porteur. Nous l'avons
vu, toutes les personnes qui devraient porter des lunettes n'en
sont pas équipées mais surtout le vieillissement de
la population fait présager une demande croissante avec près
de 600 000 nouveaux clients par an. Ces perspectives expliquent
la présence sur ce marché de groupes financiers qui
se diversifient dans l'optique où les marges sont conséquentes.
L'invention du verre remonte à la plus haute antiquité,
celle des lunettes correctrices à 1315, par l'italien Salvino
Degli Armati.
Depuis, le principe de base n'a pas évolué. Il s'agit,
comme à son origine, de placer entre l'objet regardé
et l'oeil un verre qui permet de compenser le dysfonctionnement
de la vision.
L'évolution constatée au cours des siècles
a principalement porté sur le processus de fabrication, la
précision de la correction, la nature des verres et leur
traitement.
De nos jours, l'innovation technologique a cédé le
pas à la démarche commerciale. L'opticien technicien
a troqué sa blouse blanche contre des slogans publicitaires.
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