les verres correcteurs en optique
lunetterie se caractérisent par leur matière,
leurs qualités optiques,
leurs traitements de surface
possibles.
On peut déjà séparer
deux grandes catégories de matières: la matière
minérale & la matière organique.
Il est difficile définir une matière idéale,
chaque solution est un compromis,
les qualités de certaines matières peuvent être
associées a d'autre désagréments,
il est par exemple totalement illogique de conseiller un verre
minéral pour un enfant ou de proposer un
verre organique antireflet à un adulte travaillant
dans un environnement particulièrement gras ou poussiéreux.
- La matière
minérale est la plus
ancienne utilisée, c'est la matière la plus dure
mais également la plus
lourde
, sa densité est en général proportionnelle
à son indice de réfraction , hormis un traitement
particulier, elle est aussi "cassable",
elle filtre les infra-rouges et parfois
les ultra-violets.
Pour corriger un myope, un verre
minéral de fort indice
de réfraction aura
la particularité (à puissance optique identique),
d' être moins épais en son bord qu'un verre
d'indice courant.
A l'opposé, pour corriger un hypermétrope,
Un verre minéral de fort
indice de réfraction aura
la particularité (à puissance optique identique
), d'être moins épais en son centre qu'un
verre d'indice courant.
Les matières minérales utilisées en optique
lunetterie ont un indice de réfraction de: 1,50
1,60 1,70 1,80 1,90.
Le choix de cet indice est
important, une règle simple
est difficile a énoncer, les paramètres étant
nombreux : valeur de l'amétropie, type de monture utilisée,
surface du verre, centrage, utilisation, choix esthétique,
budget investi etc...
- La matière organique est
de plus en plus utilisée en optique lunetterie, la qualité
principale de cette catégorie de matière est
la légèreté .
L'opticien utilise toute une palette de verres organiques,
depuis le CR 39 HR
, idéal pour les enfants,
en passant par le polycarbonate
(pour les montages percés
) ,solide mais vulnérable aux éraflures et sensible
aux solvants (la gamme des verres "AIRWEAR
CRIZAL d'ESSILOR"
est un réel progrès dans ce domaine ), jusqu'au
dernières matières d'indice plus élevés
comme le verre "SEIKO"
, d'indice 1,67 , souverain pour les fortes corrections.
- les
traitements anti-rayures :
il s'agit de vernis durs déposés sur la surface
de verres organiques pour en améliorer la résistance
aux éraflures (10 fois plus).
Un verre organique traité
peut se rapprocher de
la qualité de résistance a la rayure d'un
verre minéral ,
mais jamais la dépasser
.
Un verre de lunette qu'il soit minéral ou organique protégé
des rayures n'est jamais inrayable, (un frottement appuyé
sur un sol brut en ciment par exemple viendra a bout de toutes
les surfaces utilisées en optique ).
Attention :
certaines matières organiques restent extrêmement
vulnérables aux rayures et aux solvants, même
après traitement de protection, c'est le cas du polycarbonate
,matière par ailleurs très solide (c'est
celle qui sert a faire les boucliers de protection des C.R.S.
) et filtrant les rayons ultra-violets.
Le CR 39 dans sa version durcie par vernis donne de bons résultats
et on l'utilise la plupart du temps pour les enfants.
- le traitement anti-reflets : il
s'agit d'un traitement de surface (fluoré) d'une épaisseur
rigoureuse et scientifiquement calculée, qui est
réalisé sur la matière minérale
ou organique et permet une extinction relative des reflets
qui apparaissent sur le verre.
Le principe scientifique employé est " l'interférence
de lumière" qui utilise le caractère
ondulatoire de la lumière, et fonctionne grâce
à différentes couches d'épaisseurs précises
de traitements et d'indice de réfraction différents.
Cette atténuation du reflet peut être considérable
( + 90%) mais jamais totale car la lumière est composée
d'une multitude de longueurs d'onde et le reflet résiduel
peut être pourpre, bleuté, vert , rouge ou jaune
selon le choix des épaisseurs et de la technique utilisée
.
Actuellement les traitements "multicouches" modernes sont extrêmement
esthétiques et laisse subsister un
léger reflet un peu "verdâtre".
Le traitement antireflet présente
3 qualités particulières :
-esthétique
( les verres disparaissent pour un observateur)
-confort visuel
( moins de "brillance" sur la face interne du verre ,
conduite nocturne facilité )
-transmission maximum de la lumière
( pas de perte du a la réflexion ).
Pourtant le traitement anti-reflets n'est pas systématiquement
employé , il peut être ressenti par certaine personne
comme une contrainte , il lui est reproché d'être
"salissant ".
Revenons au principe du traitement antireflet ... il est nécessaire
que les "couches" de traitement soient d'une épaisseur
rigoureuse , or dés que l'on dépose une
"couche grasse " sur la surface du verre (
doigts gras par exemple) , le traitement anti-reflet est immédiatement
neutralisé et le verre devient alors inesthétique.
Nous voyons immédiatement apparaître une
contre indication pour ce type de verre .
Par principe un verre de lunettes doit être
"propre" et régulièrement entretenu, les
candidats aux verres anti-reflets seront donc prévenu
de l'attention particulière dont il leur faudra faire
preuve pour tirer tous les bénéfices de ce traitement
et trouverons chez leur opticien tout une gamme de produits
performants et adaptés qui leur faciliterons la
tache.
Une mis en garde en ce qui concerne l'entretien : il faut toujours
demander conseil à son opticien dans ce domaine ,
des produits d'entretien pour la "vue" , vendus en grande
surface , beaucoup trop "détergent" peuvent altérer
les traitements anti-reflets ou anti-rayures de
verres organiques .
Un vrai professionnel de l'optique
est seul capable au vue de l'ordonnance et analyse de votre
souhait de vous conseiller dans le choix du meilleur compromis
:vision , confort , sécurité , esthétisme,
poids, performance , facilité d'entretien , coût,
durabilité ... pour votre plus grande satisfaction.
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